Bref historique :

L’Association pour la Réhabilitation du Vieil Hôpital d’Oran, plus communément connue sous la dénomination Santé Sidi El Houari (SDH) a été agréée en janvier 1992.

Son objectif est ambitieux et les moyens pour y aboutir, dérisoires au départ. Un atout de taille, une forte conviction et la ferme volonté de relever le défi. Il faudra attendre mars 2002 pour voir se formaliser, à travers une convention signée avec le Wali d’Oran, la mise à disposition du site de l’ancien Hôpital du Campement, et donc la reconnaissance de SDH en tant qu’association chargée de concrétiser le projet de réalisation du « pôle socio-éducatif de Sidi-El-Houari ».

Cependant, SDH n’a pas attendu ce moment pour agir. Le site était pendant 15 ans, l’objet d’actes de vandalisme et de pillage de tout matériau ayant quelque valeur: pierre de taille, planche, fenêtre, cadre tout venant, fontaine, brique, accessoires en fer forgé… Des tonnes de déchets s’y amoncellent, constituant au fil des ans un terreau fertile pour les herbes sauvages et les figuiers notamment. L’espace devient alors le lieu de rendez-vous des laissés pour compte, des drogués, de tous les marginaux sans domicile fixe.

L’association SDH fait le constat de cette dégradation matérielle et morale, et décide de s’atteler au déblaiement de cet énorme dépotoir dont les quartiers environnants semblaient s’accommoder.

 

Passer à l’action !

L’association s’adresse alors à des ingénieurs, architectes, et divers spécialistes pour avoir des conseils. Tous prédisent l’impossibilité d’une telle tâche sans la disponibilité de gros moyens de terrassement. Autant abandonner! Mais l’association est résolue à procéder au nettoyage par les  seuls moyens qu’elle sait maîtriser, la force des bras de ses 120 adhérents.

Commencent alors de véritables travaux d’Hercule. Avec des pioches et des pelles, des couffins, et un travail à la chaîne, 700 tonnes de détritus seront dégagés pour libérer l’accès aux locaux intérieurs. Il aura fallu des dizaines de week-ends de volontariat, à raison de deux par mois, pendant 3 ans, et 3 trois chantiers d’été de 21 jours chacun – le dernier s’étant achevé le 25 juillet 2002, pour arriver à bout de ce premier obstacle, et engager les travaux de restauration et d’aménagement qui ont lieu avec la participation de sponsors et du bureau d’études ARCADE de Tlemcen.

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